Le HCR remet au chef de l'ONU sa pétition #Aveclesréfugiés et ses 1,3 million de signatures

16 Sep 2016

Le HCR remet au chef de l'ONU sa pétition #Aveclesréfugiés et ses 1,3 million de signatures

691580Petition.jpg La pétition #Aveclesréfugiés du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui a recueilli plus de 1,3 million de signatures a été remise vendredi au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et au Président de l'Assemblée général des Nations Unies, Peter Thomson, lors d'une cérémonie au siège de l'Organisation.

« C'est un honneur pour moi d'accepter cette pétition. Nous devons répondre à ses appels », a déclaré M. Ban lorsque cette pétition lui a été remise.

Le chef de l'ONU a rappelé que le Sommet sur les réfugiés et les migrants prévu lundi, avant le début du débat général de l'Assemblée générale, est destiné à susciter un soutien en leur faveur.

« Les réfugiés aujourd'hui demandent ce à quoi tout le monde a droit. Une maison. Une école. Une chance », a déclaré M. Ban. « Le Sommet est le fondement sur lequel nous développerons une réponse globale plus forte. Nous mobilisons tous les partenaires ».

La pétition invite les représentants des 193 gouvernements participant au Sommet à assurer que tous les enfants réfugiés puissent aller à l'école; que tous les réfugiés aient un endroit sûr pour vivre et que tous les réfugiés puissent travailler et contribuer à leur communauté locale.

Lors de la cérémonie de remise de la pétition, la poète Emi Mahmoud a interprétée son hommage au petit garçon syrien Alyan Kurdi, mort noyé en Méditerranée il y a un an. L'acteur américain Ben Stiller et le mannequin Alek Wek participaient également à cette cérémonie.

Lorsque la pétition a été lancée en juin, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, avait évoqué la raison pour laquelle le HCR avait lancé cet appel auprès du grand public afin de soutenir les réfugiés.

« Nous vivons une période d'aggravation du conflit et des troubles à travers le monde, ce qui génère bien plus de personnes déracinées qu'auparavant », selon M. Grandi. « Cela nous concerne tous. Et ce qu'il faut, c'est de la compréhension, de la compassion et une volonté politique de se réunir et de trouver de vraies réponses au sort des réfugiés. C'est devenu un défi majeur pour notre époque ».

« En 2015, des millions de personnes ont été nouvellement déplacées, s'ajoutant aux fortes populations déjà réfugiées et déplacées internes. En majorité, ce sont les pays du monde en développement qui ont été les plus touchés, mais l'Europe a également été le théâtre de scènes dramatiques, quand des centaines de milliers de personnes ont traversé la Méditerranée en quête de sécurité et de refuge. Des milliers d'entre elles ont trouvé la mort en chemin », a-t-il ajouté.

Le chef du HCR a rappelé qu'au pic de la crise des réfugiés en Europe, des personnes ordinaires se sont engagées en nombre pour aider. « Il y a eu une effusion extraordinaire d'empathie et de solidarité. Des gens ordinaires et des communautés ont ouvert leurs maisons et leurs cœurs aux réfugiés, et certains pays ont accueilli les nouveaux arrivants, alors qu'ils hébergeaient déjà un grand nombre de réfugiés », a-t-il souligné.