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Entretien avec Karen AbuZayd, Conseillère spéciale pour le Sommet sur la réponse aux vastes mouvements de réfugiés et de migrants [1]

19 May 2016

Entretien avec Karen AbuZayd, Conseillère spéciale pour le Sommet sur la réponse aux vastes mouvements de réfugiés et de migrants

05-06abuzayd-web-3.jpg Karen AbuZayd veut qu’on pense aux réfugiés et aux migrants d'une manière positive. La Conseillère spéciale des Nations Unies travaille en coulisses depuis janvier pour obtenir un soutien des gouvernements et de la société civile afin de faire face aux grands mouvements de réfugiés et de migrants. Cette question sera discutée le 19 septembre 2016 lors d’une réunion ayant pour but d’obtenir des États membres qu’ils conviennent d’une approche plus humaine et plus coordonnée.

Il y a près de 250 millions de personnes déplacées dans le monde, dont près de 15 millions de réfugiés, selon un récent rapport de l’ONU. Près de 75% des réfugiés viennent de 11 pays et plus de la moitié d'entre eux sont accueillis dans seulement sept pays.

Il s’agit surtout de s’engager à travailler plus rapidement quand il y a un exode de réfugiés, à travailler de manière plus collective

La question est de savoir comment mettre en valeur la contribution positive de personnes qui ont dû fuir leur pays, face aux difficultés rencontrées pour venir en aide à un très grand nombre de réfugiés et de déplacés.

Le Centre d’actualités de l’ONU a rencontré récemment Mme AbuZayd pour discuter de ces questions et de son travail avec les entités des Nations Unies, les États membres et la société civile à l'approche du Sommet. L’entretien a été adapté pour davantage de clarté.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Quelles sont les conclusions principales du rapport du Secrétaire général sur les grands mouvements de réfugiés et de migrants ?

Karen AbuZayd : Nous ne nous concentrons pas sur une situation spécifique ou un groupe spécifique de personnes. Nous parlons des réfugiés et des migrants partout dans le monde. Nous ne parlons pas seulement des Syriens ou de l’Europe, mais des réfugiés et des migrants qui sont de plus en plus nombreux dans le monde. Nos conclusions sont plutôt des recommandations. Il s’agit surtout de s’engager à travailler plus rapidement quand il y a un exode de réfugiés, à travailler de manière plus collective, parce qu'aucun État ne peut gérer seul ces crises de migrants et de réfugiés.

Les Etats membres doivent examiner non seulement comment amener les gens dans un lieu sûr mais aussi les aider à s’insérer dans les pays où ils séjournent; à avoir un emploi, à décrocher des bourses d’études, à apprendre la langue. Vous traitez la situation d'urgence, le développement et aidez les gens à être heureux avec ce qu'ils font.

Le Centre d’actualités de l’ONU : L'ONU et la communauté internationale font pression pour une nouvelle approche face aux grands mouvements de réfugiés et de migrants. En quoi consiste cette nouvelle approche ?

Karen AbuZayd : Ce que nous recommandons, ce sont deux pactes mondiaux. L’un consiste à respecter les engagements envers les réfugiés en termes d'instruments juridiques déjà en vigueur. En outre, l’objectif est que les pays qui n’ont pas adhéré à la Convention de 1951 sur les réfugiés le fassent et que ceux qui ont exprimé des réserves concernant cette Convention les lèvent et la respectent dans son intégralité.


Des gens désespérés qui cherchent refuge

Fuyant les conflits armés et les persécutions chez eux et la détérioration des conditions de vie dans les pays voisins où ils avaient initialement cherché refuge, les gens sont de plus en plus nombreux à risquer leur vie pour trouver un endroit sûr en Europe et ailleurs. Ci-dessus, au coucher du soleil, un groupe de réfugiés syriens et afghans arrivent dans l'île grecque de Lesbos - le principal point d'entrée pour les réfugiés en Europe - après avoir fait la traversée depuis la Turquie dans un bateau gonflable. HCR/Ivor Prickett

Une traversée de cauchemar

Plus de 400.000 réfugiés et migrants ont entrepris la traversée dangereuse vers la Grèce en 2015, contre 219.000 en 2014. Les passeurs se font payer entre 1200 et 1400 dollars par personne pour le voyage et mettent autant de gens que possible sur les bateaux, avant de les envoyer en mer sans capitaine. Beaucoup de bateaux chavirent. En 2015, près de 3.000 personnes ont péri ou disparu et le nombre de morts continue d'augmenter. Ci-dessus, une femme syrienne pleure avec soulagement et embrasse ses trois jeunes enfants après une rude traversée. HCR/Ivor Prickett

De nouveaux obstacles à chaque tournant

Voyageant par terre et par mer de l'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, les réfugiés et les migrants sont confrontés à de nouvelles épreuves et de nouveaux dangers à chaque tournant. Les femmes et les enfants migrants sont particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains et à l'exploitation. Sur la photo, des réfugiés approchent de la frontière entre la Grèce et l'ex-République yougoslave de Macédoine. Des affrontements antérieurs avec les forces de sécurité macédoniennes ont cessé lorsque les autorités des deux côtés, avec l'aide du HCR, ont créé un système pour contrôler le passage des personnes à travers la frontière. HCR/Ivor Prickett

Frustration en Hongrie

Obligés de dormir dehors pendant plusieurs nuits à un «point de collecte» et empêchés de se rendre à Budapest, des réfugiés à Röszke, en Hongrie, affrontent la police. Certains ont réussi à passer à travers les lignes de police et se sont mis en route pour Budapest. Mais à la nuit tombée, la plupart ont été persuadés d'aller dans un centre d'enregistrement, qui se révéla être plein, les forçant à passer une autre nuit dehors. Entretemps, des centaines de réfugiés supplémentaires sont arrivés de Serbie au 'point de collecte’ initial. HCR/Mark Henley

Vu par un enfant

L'éducation est très importante pour les Syriens, qui bénéficiaient d’une scolarité gratuite et obligatoire avant la guerre. L’aggravation des conditions auxquelles ils sont confrontés en exil dans les pays voisins a un impact dévastateur : environ 90.000 Syriens d'âge scolaire n’ont maintenant aucune éducation formelle. C’est l’un des facteurs qui motivent les familles essayant de partir en Europe. Sur la photo, en Hongrie, un garçon syrien regarde la police essayant d'empêcher des réfugiés de partir pour Budapest. HCR/Mark Henley

Fermer leurs frontières

Incapables de surmonter l'afflux de réfugiés passant à travers leurs frontières chaque jour, certains pays ont fermé les points de passage frontaliers. Le gouvernement hongrois a ainsi construit une clôture le long de sa frontière avec la Serbie et a institué une loi criminalisant l'entrée irrégulière en Hongrie. Les Nations Unies ont condamné ces mesures. Peu après, l'ONU a salué une décision de l'Union européenne d'augmenter l'aide aux pays voisins de la Syrie et de réinstaller 120.000 personnes en Europe, mais a souligné qu’il fallait faire beaucoup plus. Sur la photo, des réfugiés derrière des fils barbelés en Hongrie. HCR/Mark Henley

Transport refusé, les réfugiés restent déterminés

Bloqués pendant des jours à la gare principale de Budapest après que le gouvernement hongrois a annulé tous les trains à destination de l'Allemagne et a fermé ses frontières avec l'Europe occidentale, des centaines de réfugiés, principalement syriens, dont beaucoup avaient déjà acheté des billets de train, commencent à faire à pied les 250 kilomètres qui les séparent de Vienne. HCR/Mark Henley

Des chaussures données aux réfugiés

Des milliers de réfugiés arrivent à Vienne, beaucoup ayant marché sur des dizaines de kilomètres chaussés seulement de sandales et de tongs. Ceci a entraîné une énorme demande pour des chaussures. Les habitants de Vienne ont répondu en faisant don de chaussures pour les réfugiés afin de remplacer celles qui sont usées. HCR/Michael Schöppl

Soulagement temporaire, solutions à long terme

L'ONU travaille aux côtés des gouvernements et des agences humanitaires partenaires à travers l'Europe pour fournir une aide aux réfugiés et aux migrants et s’assurer que leurs droits et leur dignité sont respectés. Elle travaille également avec les pays pour élaborer des solutions à long terme qui soient efficaces, réalisables et conformes aux droits de l'homme et au droit humanitaire, y compris le droit de demander l'asile. Ci-dessus en Hongrie, près de la frontière avec la Serbie, des employés de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés installent une tente pour de nouveaux réfugiés, des milliers d'entre eux arrivant tous les jours avec l'espoir d'atteindre des pays européens tels que la Suède ou l'Allemagne. HCR/Olivier Laban-Mattei

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Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a demandé de concevoir un plan global pour chaque grand exode, pour les grands mouvements de réfugiés et de migrants, afin d’apporter une aide immédiatement. De cette façon, ce n'est pas seulement un pays voisin qui reçoit les réfugiés. Souvent, ces endroits sont aussi mal en point que les pays d'où les réfugiés viennent.

S’agissant des migrations, on parle à nouveau d'un pacte mondial, qui examine comment avoir une meilleure gouvernance de la migration. Il ne s’agit pas des mêmes instruments juridiques que pour les réfugiés.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Il y a eu des discussions sur la nécessité de faire la distinction entre les migrants et les réfugiés. Pourquoi?

Karen AbuZayd : En partie parce qu'il existe des régimes différents. Un réfugié est quelqu'un qui franchit une frontière fuyant la persécution. En ce qui concerne les migrants, il en existe de nombreuses sortes : il y a des migrants liés aux changements climatiques; il y a des migrants forcés de partir; il y a des migrants qui s’en vont pour des raisons de survie. Nous parlons de migrants forcés parce qu’il y a aussi des migrants qui se déplacent par choix.

Les droits des réfugiés sont assez clairement acceptés. Mais il faut rappeler aux pays accueillant des migrants que ceux-ci ont des droits. C'est pour cela que dans notre rapport, nous évoquons aussi le périple : quitter un pays, arriver dans un nouveau pays, et peut-être aller dans un autre pays. Nous parlons des pays d'origine, des pays de transit; et des pays de destination.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Qu’est-ce qu’il se passera après la publication du rapport?

Karen AbuZayd : Le rapport sera négocié à partir de maintenant jusqu'à la réunion de haut niveau en septembre. Et puis, nous espérons que les recommandations du rapport se retrouveront dans les engagements pris par les gouvernements. Il y a deux ambassadeurs qui facilitent le processus, les ambassadeurs de l'Irlande et de la Jordanie, une excellente équipe qui travaille avec les États membres pour arriver à un résultat négocié.

Je dois dire que quand nous avons commencé, nous nous demandions si nous allions devoir nous battre pour ce résultat négocié, mais nous avons constaté que chaque pays était en faveur d'un tel résultat. Ils nous ont demandé des engagements. En ce qui concerne les migrants, il s’agit d’arriver à une plus forte collaboration entre l'Organisation internationale des migrations (OIM) et les Nations Unies.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Quel est votre rôle en ce moment jusqu'au Sommet?

Karen AbuZayd : Il est surtout de plaider pour le rapport. Nous espérons toujours rester en contact avec les États membres. Nous avons rencontré 80 ambassadeurs entre janvier et maintenant, et un grand nombre d'organisations de société civile et tous ceux qui ont demandé à nous rencontrer. A partir de maintenant, nous allons simplement continuer.

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Le Secrétaire Général Ban Ki-moon (à gauche) intronise Karen AbuZayd comme Conseillère spéciale pour le Sommet sur la réponse aux vastes mouvements de réfugiés et de migrants, qui se tiendra à l'Assemblée Générale en septembre 2016. Photo ONU/Rick Bajornas

Nous avons déjà un certain nombre de voyages prévus, dont le Sommet humanitaire mondial. Nous allons peut-être visiter des pays qui reçoivent des réfugiés et des pays qui en produisent et aussi surtout des pays où il y a un grand nombre de réfugiés depuis longtemps, comme par exemple le Kenya et le Pakistan, qui ont beaucoup de réfugiés dont personne ne pense vraiment de nos jours.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Que vous disent les Etats-membres et les groupes de la société civile que vous avez rencontrés?

Karen AbuZayd : Nous sommes déjà très surpris qu’ils veulent tous ce résultat négocié. Je dois dire que nous n’avons reçu que des réactions positives, et un grand soutien de la part de tous ceux que nous avons rencontrés. Et nous avons rencontré toutes sortes de pays. Même s'il y a des différences entre les pays qui accueillent des réfugiés et les pays qui en produisent, beaucoup d’entre eux tiennent le même discours.

Ils sont tous très positifs, très favorables, et sont très intéressés par ce que nous faisons et de leurs contributions. Dans les réunions que nous avons déjà eues avec les co-facilitateurs, nous avons constaté cela aussi. Les pays sont impatients de faire de ce sommet un succès.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Quel sera votre message au Sommet humanitaire mondial ?

Karen AbuZayd : Nous aimerions, un jour, avoir une meilleure situation de réfugiés et de migrants, qu’ils soient bien reçus quand ils arrivent. Quant aux migrants, toutes les statistiques montrent que les pays ont besoin de migrants. Nous savons qu'il y a des populations vieillissantes, il y a des populations qui ont besoin de migrants pour diverses tâches. Je pense qu’il faut rappeler aux gens que les migrants représentent un élément très positif dans la société. La plupart de nos pays sont constitués de migrants.

Les Canadiens, qui ont accueilli environ 25.000 personnes l’an dernier, ont dit que l'économie s’était immédiatement améliorée là où ils ont été installés. Les réfugiés sont très désireux d'apporter leur contribution et que cela bénéfice aux communautés qui les accueillent. La plupart des pays estiment qu'il est plus avantageux de sortir les gens des camps de réfugiés et de leur trouver un emploi. Des gens ont ainsi dit : « quand je donne un emploi à un réfugié, il n’est plus un réfugié ».

Le Centre d’actualités de l’ONU : Avec une xénophobie en hausse, qu’est-ce que l’ONU peut faire face à ce phénomène ?

Karen AbuZayd : Nous pouvons en parler. L’une de nos principales recommandations est que nous devons travailler sur le récit et faire un récit positif. Et je pense que nous pourrions voir le Secrétaire général lancer une campagne contre la xénophobie. S'il le fait, ce sera quelque chose de vraiment important à la fin de son mandat. Je pense que c’est l'une des raisons pour lesquelles il voulait ce sommet. Il a vu l'importance de cette question et la nécessité d’y répondre et de le faire ensemble et ne pas laisser l’Etat voisin ou l’Etat d’accueil s’en occuper tout seul. Nous devons travailler tous ensemble.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Vous travaillez pour l'ONU depuis trois décennies. Comment la situation des réfugiés et des migrants a-t-elle évolué au cours de ce temps ?

Karen AbuZayd : Quand j’ai commencé à travailler avec les réfugiés, c'était au Soudan avec un million de personnes qui venaient de trois parties du pays. Avec l'aide du HCR, les Soudanais ont pu gérer cela. Nous avons vu d'autres grands flux de réfugiés en provenance du Viet Nam, en provenance de Bosnie et tout cela a pu être géré.


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Paulo Sérgio Pinheiro (troisième à gauche), Président de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie, et les membres de la Commission, Karen Koning AbuZayd (deuxième à gauche), Carla del Ponte (à gauche), et Vitit Muntarbhorn (à droite), parlent à la presse après avoir présenté leur dernier rapport à la vingt-quatrième session du Conseil des droits de l'homme. Photo ONU/Jean-Marc Ferré

Mais cela est beaucoup plus difficile maintenant, probablement à cause de la vitesse avec laquelle ils sont arrivés et leur nombre. Ils sont arrivés dans de petites îles. C’est pour cette raison que nous devons étudier un programme standard permettant d’enregistrer tout le monde, de leur offrir un logement temporaire ou des tentes.

Le Centre d’actualités de l’ONU : Quelles sont vos expériences préférées dont vous vous souvenez après 30 ans avec l'ONU ?

Karen AbuZayd : Les opérations de rapatriement sont des opérations joyeuses. J’ai travaillé aussi dans des endroits plus difficiles avec un gros flux de réfugiés. J’ai travaillé et vécu à Gaza pendant 10 ans avec les réfugiés de Palestine.

Je me souviens toujours de la résilience. C’est un mot que nous entendons beaucoup et qui est beaucoup utilisé, mais c’est quelque chose que les réfugiés parviennent à faire au milieu des pires circonstances, des situations les plus terribles. Ils sont réfugiés dans un camp mais ils font marcher les choses et gardent le sourire parfois.

Il faut se rappeler que les enfants qui grandissent dans ce genre de conditions ont besoin d’autant d'attention que possible pour qu'ils aient de bons souvenirs de leur enfance et obtiennent une éducation.

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Centre d'actualités de l'ONU [4]
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp [5]
  •  [6]Au Sommet du G7 au Japon, Ban Ki-moon appelle les Etats signataires à ratifier l'Accord de Paris sur le climat [6]Au Sommet du G7 au Japon, Ban Ki-moon appelle les Etats signataires à ratifier l'Accord de Paris sur le climat [6]
  •  [7]L'ONU appelle les villes à définir des politiques favorables aux 'réfugiés urbains' [7]L'ONU appelle les villes à définir des politiques favorables aux 'réfugiés urbains' [7]

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[4] http://www.un.org/french/newscentre/
[5] http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=37263
[6] https://refugeesmigrants.un.org/node/100041298
[7] https://refugeesmigrants.un.org/node/100041264