L'ONU invite le secteur privé à combattre la xénophobie et la discrimination sur le lieu de travail

19 sep 2016

L'ONU invite le secteur privé à combattre la xénophobie et la discrimination sur le lieu de travail

08-23-2016Guatemala.jpg En marge d'un Sommet des Nations Unies sur les réfugiés et les migrants à New York, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi le secteur privé à combattre la xénophobie et la discrimination sur le lieu de travail.

« Au Sommet d'aujourd'hui, les dirigeants du monde s'efforcent d'avoir une réponse plus unie et meilleure aux grands mouvements de réfugiés et de migrants qui permettra de sauver des vies, protéger leurs droits et assurer leur avenir », a déclaré M. Ban lors d'un Forum entre l'ONU et le secteur privé au siège de l'Organisation.

« Les entreprises ont également un rôle crucial à jouer dans ces efforts. Je félicite toutes celles qui prennent des mesures. Mais nous avons besoin de beaucoup plus d'implication », a-t-il ajouté.

Le chef de l'ONU a demandé au secteur privé « de lutter contre la xénophobie et la discrimination sur le lieu de travail et dans les communautés ». « Les entreprises devraient offrir les mêmes opportunités d'emploi aux réfugiés et aux migrants. Et les entreprises devraient investir dans des projets éducatifs pour les jeunes déplacés », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a demandé au secteur privé de prendre toutes les mesures possibles pour défendre les plus vulnérables.

« En une dizaine d'années au poste de Secrétaire général, j'ai vu ce qu'il est possible de faire lorsque nous travaillons ensemble. L'Organisation des Nations Unies, les gouvernements et le secteur privé collaborent davantage, avec des résultats significatifs », a-t-il dit. Il s'est félicité d'avoir lancé ce forum en 2008 et a souhaité que ce dialogue entre l'ONU et le secteur privé se développe à l'avenir.

S'agissant des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés il y a un an par les Etats membres des Nations Unies, Ban Ki-moon a estimé qu'il sera nécessaire de « mobiliser les entreprises plus que jamais auparavant, et rapidement » pour assurer leur réalisation d'ici l'échéance de 2030.

« Chaque entreprise a pour responsabilité de rendre le monde meilleur », a-t-il dit. « Grâce au Pacte mondial des Nations Unies, nous mobilisons un mouvement véritablement global d'entreprises durables pour créer le monde que nous voulons », a-t-il ajouté.